Titre | Le schizophrène et les trois genres de connaissance | |
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Auteur | Silvia Lippi | |
Revue | Archives de philosophie | |
Numéro | tome 84, no 3, juillet-septembre 2021 Spinoza révolutionnaire ? | |
Page | 79-94 | |
Résumé |
Y a-t-il un rapport entre l'idée adéquate de Spinoza et la pensée inconsciente chez Freud ? Nous pouvons en effet envisager la fin de l'analyse comme un parcours entre les différentes structures cliniques : névrose, psychose et perversion. Le schizophrène arrive d'emblée à réaliser ce parcours : il traverse la limite entre les structures, en affirmant simultanément leurs différences. Le problème se pose au niveau du lien social, où le schizophrène est blâmé et mis à l'écart : son dire reste en dehors de tout discours établi, écrit Lacan dans L'étourdit. Comment penser alors la force politique du corps sans organes du schizophrène ? Et en quoi relève-t-il, selon notre hypothèse, du troisième genre de connaissance ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Is there a connection between Spinoza's adequate idea and Freud's unconscious? We can indeed consider the end of analysis as a journey between the different clinical structures: neurosis, psychosis, and perversion. The schizophrenic is able to realize this journey at once: he crosses the boundary between structures, simultaneously asserting their differences. The problem arises at the level of the social bond, where the schizophrenic is condemned and marginalized: his saying remains outside any established discourse, writes Lacan in L'étourdit. At that point, how can we consider the political force of the schizophrenic's body without organs? And, according to our hypothesis, why does it belong to the third kind of knowledge? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=APHI_843_0079 |