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Titre Lits, paniers, balances : Biens meubles et formes de mobilité du travail
Auteur Eleonora Canepari
Mir@bel Revue L'Homme et la société
Numéro no 211, 2019/3 Aux sources du capitalisme
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 43-69
Résumé La possession de biens meubles tels que les outils de travail était un atout dans les stratégies de survie, permettant aux hommes et aux femmes issus de classes populaires de commencer une activité professionnelle, mais aussi de disposer d'un capital potentiel. Cet article est centré sur les outils de travail dans leur relation aux formes de labeur caractérisées par la mobilité – d'une part, la mobilité professionnelle et spatiale des individus, d'autre part, l'évolution des activités menées dans le même atelier ou boutique au fil des années. Dans la première partie, l'article se penche sur le turn-over qui caractérisait les boutiques et les ateliers de Rome au XVIIe siècle, grâce à une approche longitudinale réalisée à partir de sources sérielles telles que les Stati d'anime (états des âmes). En utilisant les archives de la Presidenza delle strade (présidence des rues), la deuxième partie a pour objet la contiguïté des usages entre les lieux de travail et les espaces résidentiels, avec une attention spécifique au travail des chambrelans. Enfin, dans la dernière partie, les formes de circulation et d'échanges de biens mobiliers sont examinées (prêts, locations, gage et transmission par héritage).
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The possession of movable goods such as work tools was an asset in survival strategies, enabling people of the low classes to start a professional activity, but also to have a potential capital available upon sold. This paper focuses on work tools in their relationship to those forms of labour which were characterised by mobility – on the one hand, the professional and spatial mobility of individuals, and on the other hand, the changing activities carried out within the same shop over the years. In the first section, the article addresses the turn-over that characterised shops and workshops in 17th century Rome, thanks to a longitudinal approach carried out on serial sources such the Stati d'anime. By using the records of the Presidenza delle strade, the second part focuses on the contiguity of uses between workplaces and residential spaces, with a special attention to domestic work performed by the chambrelains. Finally, in the last section, the forms of circulation and exchanges of movable goods will be examined (loans, leases, pledge and inheritance).
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LHS_211_0043