Titre | Les villes nouvelles, bornes témoins de la mondialisation urbaine | |
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Auteur | Loïc Vadelorge | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | vol. 73, no 282, juillet-décembre 2021 Devenirs de(s) villes nouvelles dans les Suds | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 153-165 | |
Résumé |
Les villes nouvelles produites dans les Sud depuis la fin du XXe siècle présentent des similitudes et des différences majeures avec la génération des villes nouvelles européennes des décennies d'après-guerre. En dépit du contexte économique mondialisé qui sous-tend leur réalisation actuelle, les villes nouvelles du Sud se présentent toujours comme des vecteurs d'un aménagement du territoire porté de manière volontariste par les États issus de la décolonisation. On ne peut que douter de la pertinence de cette approche qui domine pourtant les récits de ville. Dans le même ordre d'idées, les mouvements de population qu'elles engendrent sont moins étudiés que leurs principes de planification, en particulier en ce qui concerne les classes populaires. Elles continuent à apparaître à tort comme le lieu de vie idéal des classes moyennes. Si elles entrent aujourd'hui pleinement dans la formation du capitalisme financier international, les villes nouvelles du Sud ne rompent pas pour autant avec une période idéalisée où les politiques publiques dirigeaient la production urbaine. L'histoire récente des villes nouvelles du Sud suggère de revisiter celle plus ancienne du Nord au prisme des rapports complexes entre secteur public et secteur privé dans la production urbaine. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The new towns produced in the South since the end of the 20th century have major similarities and differences with the generation of European new towns in the post-war decades. In spite of the globalized economic context that underlies their current realization, the new towns of the South still talk about themselves as vectors of land planning carried in a voluntarist manner by the States resulting from decolonization. One can only doubt the relevance of this approach, which nevertheless dominates the narratives of new towns. In the same vein, the population movements that they generate are less studied than their planning principles, particularly for working classes. They continue to wrongly appear to be the ideal place for middle classes. Although they are now fully involved in the formation of international financial capitalism, the new towns of the South are not breaking with an idealized period in which public policies directed urban production. The recent history of the new towns of the South suggests revisiting the older history of the North through the prism of the complex relations between public and private sectors in urban production. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COM_282_0153 |