| Titre | Penal Nationalism: The Penal Technologies of Migration Control in Sweden | |
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| Auteur | Vanessa Barker | |
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Revue | Nordiques |
| Numéro | no 40, printemps 2021 Territoires de la migration dans les pays nordiques et baltes | |
| Rubrique / Thématique | Dossier : Les migrations |
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| Résumé |
Cette note de recherche met en évidence les principales conclusions d'une analyse sociologique de la réponse de la Suède à la crise des réfugiés de 2015. Elle fait valoir que le nationalisme de l'État-providence est la logique sous-jacente des politiques migratoires restrictives, y compris la fermeture dramatique des frontières. L'État-providence suédois, loué pour sa générosité et son universalité, est en réalité conditionnel, s'adapte au profil des possibles bénéficiaires et n'a pas peur d'utiliser son régime d'avantages pour exclure les non-citoyens. De plus, l'État en est venu à s'appuyer de plus en plus sur la technologie pénale, sur le nationalisme pénal, une forme de pouvoir d'État qui repose sur les logiques et la légitimité de la justice pénale pour protéger les intérêts nationaux, sur la sécurité nationale, les identités nationales, et en particulier sur les avantages de l'État-providence pour les réserver aux seuls citoyens. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Résumé anglais |
This research note highlights key findings from a sociological analysis of Sweden's response to the refugee crisis in 2015. It argues that welfare state nationalism is the underlying driving logic of restrictive migration policies, including the dramatic border closure. Sweden's welfare state, praised for its generosity and universality, is in reality conditional, dependent on membership, and unafraid to use its harsh edge to exclude noncitizens. Moreover, the state has come to rely increasingly on penal technology specifically, penal nationalism, a form of state power that relies on the logics and legitimacy of criminal justice to protect national interests, national security, national identities and, particularly, to reserve the benefits of the welfare state for members only. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Article en ligne | http://journals.openedition.org/nordiques/1454 |
