Titre | Anna Fischer-Dückelmann. Le pouvoir aux femmes par la médecine naturelle et la Réforme de la vie | |
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Auteur | Stéphanie Chapuis-Després | |
Revue | Revue d'Allemagne | |
Numéro | Tome 53, N° 1, janvier-juin 2021 Femmes au pouvoir dans l'espace germanophone (XVIIIe-XXIe siècle) | Nation et religions dans le discours des partis d'extrême droite au sein de l'espace germanique | |
Rubrique / Thématique | Femmes au pouvoir dans l'espace germanophone : quelles actualisations pour un pouvoir au féminin ? (XVIIIe-XXIe siècle) |
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Page | 47-62 | |
Résumé |
Cet article montre comment Anna Fischer-Dückelmann, une des premières femmes à exercer la médecine en Allemagne, a pu s'imposer dans un monde masculin en se consacrant à la médecine naturelle et en s'adressant en priorité aux femmes. Défenseuse de la Réforme de la vie qui apparaît dans l'Empire allemand à la fin du xixe siècle en réaction aux effets jugés délétères de l'industrialisation et de la modernité, elle prône une médecine fondée sur l'entretien du corps par le sport et par une diététique fondée sur un végétarisme strict excluant les produits animaux, l'alcool et la nicotine. Dans son livre principal Die Frau als Hausärztin (1902), elle entreprend de confier aux femmes, et en particulier aux mères, les moyens d'une émancipation par le savoir concernant à la fois leur propre corps et le bon fonctionnement de leur maison. Elle les considère ainsi comme des décisionnaires au moment même où le Bürgerliches Gesetzbuch vient de les défaire de leurs droits élémentaires en donnant aux pères de famille le dernier mot dans la gestion du foyer. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article shows how Anna Fischer-Dückelmann, one of the first women to practise medicine in Germany, was able to establish herself in a male world by devoting herself to natural medicine and focusing on women's health. She was an advocate of the “Life Reform” which appeared in the German Empire at the end of the 19th century in reaction to the supposed harmful effects of industrialisation and modernity. She advocated a form of medicine based firstly on the care of the body through sport and dietetics and secondly on strict vegetarianism excluding animal products, alcohol and nicotine. In her main book Die Frau als Hausärztin (1902), she set out to empower women, especially mothers, by enhancing their knowledge of their own bodies and of the effective management of their homes, since she considered them to be decision-makers, unlike the Bürgerliches Gesetzbuch responsible for depriving them of their basic rights by giving fathers the last word in the running of the household. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/allemagne/2635 |