Titre | Notes pour une lecture politique du film chilien Subterra de Marcelo Ferrari (2003) | |
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Auteur | Gastón Lillo | |
Revue | Cinémas d'Amérique latine | |
Numéro | no 21, 2013 Cinéma et politique | |
Page | 139-149 | |
Résumé |
L'article propose l'idée que le film Subterra (Chili, 2003), de Marcelo Ferrari, malgré l'intention assumée de dénoncer les conditions de travail précaires dans la mine de charbon de Lota (aspect central de l'œuvre de Baldomero Lillo qui lui sert de point de départ), réalise une lecture assez conciliante des origines du capitalisme au Chili. L'article tente de prouver que la matrice idéologique du film correspond au discours de l'État chilien post-dictatorial, et qu'il construit, grâce à son adhésion au genre mélodramatique, la figure réconciliée de “la grande famille nationale”, au sein de laquelle tant les travailleurs organisés en syndicats que les entrepreneurs inspirés par les idéaux d'éducation et de progrès, malgré leurs divergences d'intérêt, contribuent à la construction collective de la nation. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/cinelatino/328 |