Titre | Framing Terror: Illness and Art in Anita Brookner's "Look at Me" | |
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Auteur | Laurence Petit | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | vol. 74, no 2, avril-juin 2021 “Due Influence”: Anita Brookner's Legacy | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 203-219 | |
Résumé |
Le roman Look at Me d'Anita Brookner, publié en 1983, raconte l'histoire de Frances Hinton, bibliothécaire documentaliste dans un institut médical. La tâche de Frances consiste à archiver des reproductions d'œuvres d'art dépeignant les pathologies à travers les âges, véritable « encyclopédie de la maladie et de la mort », pour reprendre sa propre formulation. À mesure que se développe l'intrigue, centrée sur les interactions de Frances avec les autres personnages de la bibliothèque, le roman lui-même devient une véritable encyclopédie de la maladie et de la mort dans laquelle les images picturales fonctionnent comme des métaphores de la désintégration physique et mentale de Frances. Après être passée très près de la mort, Frances réussit à créer les conditions d'une retraite thérapeutique qui va lui permettre de se lancer dans son grand projet, l'écriture d'un roman autobiographique basé sur l'institut, en d'autres termes, l'écriture du roman même que nous venons de lire. En s'inspirant des travaux de philosophes et de critiques littéraires tels que Kristeva, Derrida, Hirsch, Woolf, Caws et Restuccia, ainsi que de spécialistes de Brookner telles que Bowen, Williams-Wanquet et Stetz, cet essai explore la manière dont la peinture et l'écriture, qui permettent à Frances de contrôler sa vie et celle des autres, peuvent être vues comme des cadres métaphoriques contre la terreur, selon une perspective ontologique aussi bien qu'historique.`np pagenum="204"/b Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Anita Brookner's 1983 novel, Look at Me, recounts the story of Frances Hinton, the reference librarian of a medical institute. Frances's task consists in archiving reproductions of works of art depicting maladies through the ages—a veritable “encyclopaedia of illness and death,” as she puts it. As the plot unfolds, centring upon Frances's interaction with the other characters in the library, the novel itself develops into a veritable narrative of illness and death in which the pictorial material acts as a metaphor for Frances's gradual mental and physical disintegration. Following a near-death experience, Frances manages to create the conditions for a therapeutic writing retreat in which she can embark on her lifetime project—writing an autobiographical novel centred on the medical institute, in other words writing the very novel that we have been reading throughout. Drawing from philosophers and literary critics such as Kristeva, Derrida, Hirsch, Woolf, Caws, and Restuccia, as well as from Brookner scholars such as Bowen, Williams-Wanquet, and Stetz, this essay explores the way in which the pictorial and writing frames that Frances sets up in order to try to control her life and that of others can be seen as metaphorical frames against terror, from an ontological as well as a historicized perspective. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_742_0203 (accès réservé) |