Titre | « Chercheur en résidence » : partager le quotidien professionnel de la conservation de la nature | |
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Auteur | Gaëlle Ronsin | |
Revue | Revue de Géographie Alpine | |
Numéro | vol. 109, no 2, 2021 La montagne et les nouvelles manières de faire connaissance | |
Résumé |
L'expérience « Chercheur en résidence » est née en 2015 au parc national des Écrins dans le but d'enrichir les collaborations entre le monde de la recherche, en sciences de l'environnement, et le monde de la conservation de la nature. Cette incitation s'appuie sur le constat, partagé par différents auteurs et acteurs, que les liens entre ces deux mondes professionnels seraient trop distendus. Créer des dispositifs pour faire connaissance de façon transdisciplinaire améliorerait ainsi les manières de travailler et de répondre aux enjeux pressants de la conservation de la biodiversité. Cet article retrace premièrement la genèse et la concrétisation de cette expérience à travers les trajectoires singulières de ses premiers protagonistes, qui nous informent sur les investissements relationnel, institutionnel et professionnel engagés dans le but de « faire connaissance ». Deuxièmement, le récit de cette expérience illustre que la collaboration transdisciplinaire passe par des moments d'apprentissage professionnel croisés. L'intérêt d'une résidence, même ponctuelle, réside ainsi dans le partage de temporalités et de savoirs du quotidien pour faire connaissance de façon épistémique et professionnelle. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The “Researcher-in-residence” experiment was born in 2015 in the Écrins National Park with the aim of enriching collaborations between the world of research, in environmental sciences, and the world of nature conservation. This incentive is based on the observation, shared by various authors and actors, that the links between these two professional worlds are too distant. Creating mechanisms for getting to know each other in a transdisciplinary manner would thus improve the ways of working and responding to the pressing issues of biodiversity conservation. This article firstly traces the genesis and concretization of this experiment through the singular trajectories of its first protagonists, which inform us about the relational, institutional and professional investments made in order to “get to know each other.” Secondly, the story of this experience illustrates that transdisciplinary collaboration involves moments of cross-professional learning. The interest of a residency, even a one-time one, thus lies in the sharing of temporalities and everyday knowledge in order to get to know each other in an epistemic and professional way. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rga/9000 |