Titre | La bonne foi du journaliste : état des lieux | |
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Auteur | Christophe Bigot | |
Revue |
Légipresse. Hors-séries Titre à cette date : Légicom : revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique |
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Numéro | no 28, 2002/3 La loi de 1881 à l'aube du 3ème millénaire | |
Rubrique / Thématique | Bilan et perspectives |
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Page | 73-84 | |
Résumé |
La jurisprudence et la doctrine ont dégagé quatre éléments que le journaliste poursuivi pour diffamation doit avancer pour faire la preuve de sa bonne foi, à savoir, un motif légitime d'information, le sérieux de l'enquête menée par lui, la prudence dans l'expression qu'il utilise et l'absence d'animosité personnelle à l'égard de la victime. C'est surtout en considération de l'enquête menée, celle-ci devant avoir été préalable à la rédaction de l'article et devant respecter un certain contradictoire, et au regard du ton employé par le journaliste, tout en prenant en considération le contexte de la publication, que le juge décidera si la présomption de mauvaise foi est valablement combattue. Il établit sur la base de ces critères une certaine déontologie de l'exercice du journalisme. En outre, il apprécie la bonne foi en fonction du genre du journal mis en cause, et considère différemment les éditoriaux, les articles de fond, les brèves ou les interviews, faisant de la bonne foi une notion tout à fait souple et adaptée aux différents modes d'expression. ■ Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LEGI_028_0073 |