Titre | Procédures UDRP : la reconsidération de la condition de « mauvaise foi » : Ou la fraude sanctionnée | |
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Auteur | Thibault Lachacinski, Fabienne Fajgenbaum | |
Revue |
Légipresse. Hors-séries Titre à cette date : Légicom : revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique |
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Numéro | no 44, 2010/1 Les marques dans l'entreprise de communication | |
Rubrique / Thématique | V – Répression et mode alternatif de règlement des conflits |
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Page | 133-137 | |
Résumé |
L'action en contrefaçon sanctionne l'usage non autorisé d'un signe enregistré sur un territoire donné, pour désigner des produits et/ ou services visés par cet enregistrement. En matière d'Internet, il est difficile de faire prévaloir le principe de territorialité. Dès lors, l'ICANN a mis en place en 1999 une procédure extrajudiciaire de règlement des litiges – dite UDRP – permettant aux titulaires de marque de saisir un Centre d'arbitrage officiel, afin de s'opposer à la réservation frauduleuse de leur signe sous forme de nom de domaine. Il est ainsi possible de lutter contre les actes de cybersquatting par lesquels des entités tentent de bénéficier de l'attractivité, de la notoriété et de l'image de qualité attachées à la marque, en tirant profit de la croyance légitime du consommateur de se rendre sur le site officiel de la marque. Afin qu'une plainte UDRP aboutisse, il faut que le Registrant utilise le nom de domaine de mauvaise foi, ce qui peut se révéler difficile à prouver. Cet élément intentionnel cristallise la procédure notamment si l'enregistrement de la marque s'est effectué de bonne foi. Pour autant, l'action UDRP ne doit pas échouer dès lors que la marque est exploitée de mauvaise foi. ■ Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LEGI_044_0133 |