Titre | Aux antipodes des extrémistes d'hier, les radicaux d'aujourd'hui | |
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Auteur | Isabelle Sommier | |
Revue | Pouvoirs | |
Numéro | no 179, 2021/4 | |
Page | 103-113 | |
Mots-clés (matière) | anarchisme communisme critique écologie extrême gauche extrémisme fonctionnement des organisations histoire des idées idéologie manifestation mouvement ouvrier police revendication stratégie politique vie politique violence | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
Les groupes présentés aujourd'hui comme radicaux, et qui, pour beaucoup, se revendiquent comme tels, se situent à distance voire en clivage avec les principes (croyance dans le progrès et valorisation du travail, perspective de prise de pouvoir, etc.) et modalités du conflit (mis en forme par des organisations de masse verticales) qui ont accompagné l'institutionnalisation du mouvement ouvrier sous la houlette hégémonique du marxisme. Ils tranchent ainsi avec les groupes d'extrême gauche des années 1968. Leur fortune actuelle clôt en quelque sorte une période historique et en ouvre une nouvelle aux contours incertains, pour ne pas dire chaotiques. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The groups presented as radical today—and who often define themselves as such—are poles apart from, and sometimes in opposition to, the principles (belief in progress and promotion of work, perspective of the seizure of state power) and the means of action (determined by vertical mass organisations) that have accompanied the institutionalisation of the worker's movement under the hegemony of Marxism. They are in sharp contrast with the post-1968 leftist groups. Their current upswing seems to close a historical period and open a new one with uncertain or even chaotic outlines. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POUV_179_0103 (accès réservé) |