Titre | Le territoire comme matière sensible, l'art comme archéologie, de Haïfa à Marseille 1995-1999 | |
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Auteur | Sophie Wahnich | |
Revue | Sciences de la société | |
Numéro | no 78, 2009 Art, mémoire et territoire | |
Page | 48-77 | |
Résumé |
La pratique de l'artiste israélienne Ilana Salama Ortar est ici questionnée dans sa proximité avec la démarche historienne. Travail de type archéologique, ses productions investissent un territoire troublé parce qu'il n'est pas encore paysage, du moins au sens français. L'intention de l'artiste est bien de saisir les traces, visibles ou non, inscrites dans le territoire ou le corps des habitants, pour refaire une expérience de l'histoire, visibiliser ce qui se cache. En ce sens, le travail artistique d'Ilana Salama Ortar interroge le territoire et contribue à déterritorialiser les histoires vécues ainsi perçues comme des universels singuliers. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The practice of the Israeli artist Ilana Salama Ortar is questioned here in its proximity to the historian approach. Archaeological-type work, her productions go into a blurred territory because it is not yet landscape, at least in the French sense. The artist's intention is to capture the visible traces or not, part of the territory or the inhabitants' body to rebuild an expérience of history, make visible what hides. In this sense, the artistic work of Ilana Salama Ortar puts questions to the territory and contributes to deterritorialize personal experiences, thus experienced as universals' singulars. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/sds/8677 |