Titre | Catastrophes et religions : considérer la place des religions dans les recompositions urbaines à l'ère contemporaine | |
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Auteur | Marie Pigeolet | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 2021/1 Amérique Latine : Penser les espaces du futur à travers la crise en Amérique Latine, imaginaires et prospectives/Asie du Sud-Est : Emergence d'une région, mutation des territoires | |
Rubrique / Thématique | Amérique Latine : Penser les espaces du futur à travers la crise en Amérique Latine,imaginaires et prospectives |
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Page | 39-58 | |
Résumé |
Au Pérou, les phénomènes naturels font désormais partie des préoccupations prioritaires pour la défense civile. Les dommages causés par le dernier événement climatique a été estimé à près de trois milliard de dollars et affecté plus d'un million de péruviens.La gestion des risques et des crises est prise en charge par la défense civile dès 1972 mais connaît encore aujourd'hui de nombreux dysfonctionnements. Entre les politiques de centralisation et de décentralisation des compétences et une gestion des fonds publics douteuse, la population péruvienne a pris pour habitude de développer des stratégies d'actions en marge des autorités publiques. Aussi, les organisations religieuses présentes sur le territoire semblent souvent s'imposer dans ces situations comme des acteurs médiateurs entre les différents protagonistes de la gestion de crise. Leur différentes politiques sociales et leur transparence publicisée leur accorde un pouvoir d'action non négligeable en ces temps d'urgence.Cet article propose une analyse des jeux d'acteurs dans la gestion des risques et des crises liés aux phénomènes naturels dans la capitale péruvienne. En s'inscrivant dans le champ de la géographie des religions et de la géographie politique, elle expose le rôle particulier de ces organisations religieuses et les nouvelles spatialités qu'elles créent au sein des quartiers vulnérables. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In Peru, natural phenomena have become a priority concern for civil defense. The damage caused by the last climate event was estimated at nearly three billion dollars and affected more than one million Peruvians.Risk and crisis management was taken over by civil defense in 1972 but still suffers from many dysfunctions. Between the policies of centralization and decentralization of competences and questionable management of public funds, the Peruvian population has developed a habit of developing action strategies outside the public authorities. Also, religious organizations present in the territory often seem to impose themselves in these situations as mediating actors between the different protagonists of crisis management. Their different social policies and their publicized transparency give them a significant power of action in these times of emergency.This article provides an analysis of the actors involved in the management of risks and crises related to natural phenomena in the Peruvian capital. By falling within the field of the geography of religions and political geography, it outlines the particular role of these religious organizations and the new spatialities they create within vulnerable neighbourhoods. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/bagf/7900 |