Titre | Du Conservatoire national des arts et métiers à la mission ethnographique Ogooué-Congo, et retour | |
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Auteur | Robert Nardone, Loïc Petitgirard, Catherine Radtka | |
Revue | Revue d'histoire des sciences humaines | |
Numéro | no 39, 2021 Savant cinéma | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 65-91 | |
Résumé |
Nous nous intéressons ici au Conservatoire national des arts et métiers et à André Didier qui fut officiellement « ingénieur du son » lors de l'expédition ethnologique Ogooué-Congo. Nous avançons que sa collaboration permit à la mission d'être un succès grâce à la collecte réussie de matériaux utiles à la réalisation de films ethnographiques et à l'étude musicologique. Pour rendre compte de l'apport de Didier et du Conservatoire, nous nous intéressons plus particulièrement à l'enregistrement du son. Pour saisir la plasticité de l'objet « sons » et analyser sa diffusion et sa mobilisation dans des milieux professionnels différents, nous mobilisons le concept d'« objet-frontière » introduit par Star et Griesemer (1989). Ce faisant, nous développons les différentes interprétations élaborées autour des sons dont Didier avait la responsabilité. L'investissement d'André Didier est mis en regard de ce qu'est l'institution formatrice Cnam dont il est issu. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Our focus here is the Conservatoire national des arts et métiers [CNAM] and André Didier, who was officially the ‘sound engineer' during the Ogooué-Congo ethnographic expedition. We argue that his presence made the mission a success due to the collecting of material for ethnographic film-making and musicological study. Didier's and the Conservatoire's contribution is best approached through sound recording. In order to grasp the malleability of ‘sound' as an object of study, and to analyse its presence and mobilisation in different professional milieus, we borrow the concept of ‘boundary object' from Star and Griesemer (1989). This enables us to analyse the different interpretations of the sounds for which Didier was responsible. André Didier's commitment is considered in the light of the formative institution, the CNAM, from which he came. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rhsh/6384 |