Titre | The Communist party and informal groups in ukraine during perestroika (1985-1989): An unambiguous relationship? | |
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Auteur | Simona Merlo | |
Revue | Cahiers du monde russe | |
Numéro | volume 62, no 4, octobre-décembre 2021 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 629-654 | |
Résumé |
L'article, principalement basé sur des documents du Comité central du Parti communiste d'Ukraine, s'efforce d'offrir une nouvelle lecture des relations entre les « groupes informels » et le pouvoir soviétique en Ukraine pendant la perestroïka, en prêtant attention aux différents contextes régionaux.Son objectif n'est pas seulement de regarder comment la direction du Parti communiste d'Ukraine a perçu un phénomène qui pouvait déstabiliser l'équilibre du système. Il veut aussi montrer comment le parti lui-même s'est montré perméable aux changements déclenchés par l'émergence des groupes informels. Ce fait explique pourquoi le parti craignait non seulement le potentiel déstabilisateur représenté par l'apparition d'un élément nouveau, mais surtout l'attrait qu'il suscitait à l'intérieur de certains cercles en son sein. Dans cette phase de la perestroïka, entre fin 1985 et mars 1989, l'importance des neformaly ne résidait donc pas dans la représentation d'une opposition organisée, mais plutôt dans la mise en lumière de la crise politique que traversaient les institutions, les organisations et les personnalités qui étaient un élément fondamental du système soviétique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The essay, mainly based on first-hand documents from the Central Committee of the Communist party of Ukraine, strives to offer a new reading of the relationships between “informal groups” and Soviet power in Ukraine during perestroika, paying attention to the different regional contexts. Its aim is not only to look at how the leadership of the Communist party of Ukraine viewed a phenomenon that could destabilize the system's equilibrium. It also wants to show how the party itself proved permeable to the changes triggered by the emergence of informal groups. This fact explains why the party feared not only the destabilizing potential represented by the appearance of such a new element, but above all the attraction it generated inside some circles of the party itself. In this phase of perestroika – between the end of 1985 and March 1989 – the importance of neformaly did not lie in the fact that they represented an organized opposition, but rather in that they shed light on the political crisis in institutions, organizations and personalities that were a fundamental part of the Soviet system. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CMR_624_0629 |