Titre | Une histoire des wampums nord-amérindiens arrivés en France entre 1678 et 1845 | |
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Auteur | Paz Núñez-Regueiro, Nikolaus Stolle | |
Revue | Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie | |
Numéro | no 33, 2022 Wampum : les perles de la diplomatie | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 78-97 | |
Résumé |
Cet article examine les traces documentaires permettant de mieux connaître les sources et les modalités d'arrivée en France d'un ensemble de pièces de wampum ou perles en coquillage, conservées principalement à Paris (musée du quai Branly–Jacques Chirac), mais aussi à Chartres, Lille et Besançon. L'intérêt et la difficulté de cette recherche tiennent à l'ancienneté de ces pièces, datant pour la plupart d'avant 1760 et la perte des implantations coloniales françaises en Amérique du Nord. La traçabilité de leur histoire dans la documentation de l'époque a le plus souvent souffert de la césure révolutionnaire, de nombreuses collections privées et royales ayant été profondément réorganisées ou démantelées. Ainsi, sur la vingtaine de pièces dont on peut attester qu'elles ont été envoyées en France, soit dans un contexte officiel ou diplomatique, soit à travers des réseaux de collectionneurs, seule une dizaine peut être mise en relation avec des objets arrivés jusqu'à nous. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In this article we examine the surviving documentation on the origin of an assortment of objects using wampum (shell beads), and how they arrived in France. Today, they are held partly in Paris (musée du quai Branly–Jacques Chirac), and partly in Chartres, Lille and Besançon. The age of most of the items, from before France lost its colonial settlements in Continental North America in 1760, makes this research particularly valuable, but also difficult. The French Revolution, when many private and royal collections were dispersed or entirely reorganised, broke the documentary continuity which underpins their history. Thus, of the 20-odd items we know were sent to France, in an official or diplomatic context, or through networks of collectors, only 10 or so can be identified with the objects in our museums today. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/gradhiva/6030 |