| Titre | Du « faire avec » au « devenir avec » la nature en système maraîcher : l'émergence d'agricultures sympoiétiques | |
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| Auteur | Aurélie Javelle | |
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Revue | Tracés |
| Numéro | no 40, 2021/1 Matières vivantes | |
| Rubrique / Thématique | Articles |
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| Page | 27-42 | |
| Résumé |
L'écologisation des pratiques agricoles s'accompagne d'une remise en question du monologue anthropocentré du « faire sur » une nature objet pour découvrir des pratiques « avec » une matière capable d'agir dans le monde. Néanmoins, l'agronomie peine encore à définir avec précision les degrés et les termes des propositions d'un « faire avec » la nature. L'article a pour objet d'en explorer la diversité des déclinaisons en systèmes agricoles et, plus particulièrement, les termes des compositions entre agents humains et non humains en maraîchage biologique en France. Un travail ethnologique décrit des pratiques qui vont d'une rigidification du système de production à l'égard des comportements des éléments de nature, jusqu'au développement d'entremêlements incarnés par des transformations respectives et mutuelles des humains et des jardins. Je qualifie d'agricultures sympoiétiques ces derniers processus auxquels nous devons être attentifs afin de parvenir à discerner une profondeur ontologique au sein de la transition agroécologique. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Résumé anglais |
The greening of agricultural practices is accompanied by a questioning of the anthropocentric monologue of “making on” a nature reduced to an object, allowing us to discover practices “with” a material capable of acting in the world. Nonetheless, agronomy is still struggling to define with precision the degrees and terms of the proposals for “making with” nature. The purpose of the article is to explore the diversity of its variations in agricultural systems and, more particularly, the terms of the compositions between human and non-human agents in organic market gardening in France. An ethnological study describes practices ranging from a rigidification of the production system with regard to the behaviour of natural elements, to the development of entanglements embodied by respective and mutual transformations of humans and gardens. I call the latter processes sympoietic agriculture, and we must be attentive to them in order to explore an ontological depth within the agroecological transition. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Article en ligne | http://journals.openedition.org/traces/12135 |
