Titre | Migrant Counterspaces: Challenging Labour Market Exclusion through Collective Action | |
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Auteur | Christina Mittmasser, Isabella Stingl | |
Revue | Revue Européenne des Migrations Internationales | |
Numéro | vol. 37, no 1-2, 2021 Travail et migrations | |
Rubrique / Thématique | Dossier thématique |
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Page | 229-249 | |
Résumé |
Les débats récents en étude des migrations et en géographie du travail mettent l'accent sur l'agentivité des migrant·e·s et leur capacité à contester les régimes migratoires et les relations de travail précaires. Dans cette perspective, cet article examine comment une organisation gérée par des migrant·e·s en Suisse crée des « contre-espaces » collectifs en réponse aux difficultés d'accès au marché du travail. S'appuyant sur des méthodes ethnographiques et participatives, nos résultats révèlent que les stratégies de cette organisation se concentrent principalement sur le niveau individuel et risquent ainsi de perdre de vue les relations de pouvoir plus larges. Néanmoins, nous soutenons que les stratégies employées peuvent être transformatrices au niveau individuel, et contribuent à créer un espace pour lutter contre les expériences dominantes d'exclusion sociale et économique. En conclusion, nous suggérons qu'une analyse des mouvements migratoires doit prendre en compte les dimensions sociales et relationnelles de l'agentivité et les effets différenciés de l'action collective. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Recent debates in migration studies and labour geographies emphasise the need to acknowledge migrants' agency and their ability to challenge regulatory migration regimes and precarious working relations. Contributing to this literature, this article examines the activities of a migrant-run organisation in Switzerland in its collective response to labour market barriers mobilised by the state, employers, and society at large. Building on ethnographic and participatory methods, our findings reveal that the organisation's strategies focus strongly on the individual level and thus risk losing sight of broader power relations. Yet, our analysis also shows that the strategies employed can be transformative on the personal scale, creating a meaningful counterspace to dominant experiences of social and economic exclusion. In conclusion, we contend that an analysis of migratory movements needs to take into account the social and relational dimensions of agency as well as the differentiated effects of collective action. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REMI_371_0229 |