Titre | Les humanistes et la question de la corruption des magistrats au XVIe siècle | |
---|---|---|
Auteur | Marie Barral-Baron | |
Revue | Revue française d'histoire des idées politiques | |
Numéro | no 54, 2ème semestre 2021 La corruption du ministre public | |
Rubrique / Thématique | Études |
|
Page | 13-37 | |
Résumé |
Les humanistes de la première moitié du XVIe siècle dénoncent en chœur la corruption des élites et des gouvernants. Érasme comme Thomas More, Machiavel comme Boccalini, la traquent sans relâche et en viennent à définir une représentation normative du comportement civique afin d'être en mesure de condamner le manque de probité. Toutefois, ils ne sont pas dupes et constatent, chacun à sa manière, à quel point la corruption fait partie de la nature humaine. Faute de pouvoir l'anéantir, ils finissent alors par la transcender. Si la corruption est un vice, elle est aussi la preuve de la liberté de l'homme qui a le choix ou pas de marcher dans ses pas. Mieux même, comme la corruption habite toute chose, elle apparaît bientôt comme une forme de catharsis. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
The humanists of the first half of the sixteenth century denounced in chorus the corruption of elites and rulers. Erasmus as well as Thomas More, Machiavelli as well as Boccalini, were relentless in their pursuit of corruption and came to define a normative representation of civic behaviour in order to be able to condemn lack of probity. However, they were not fooled and noted, each in his own way, the extent to which corruption was part of human nature. If they cannot destroy it, they end up transcending it. If corruption is a vice, it is also the proof of man's freedom to choose whether or not to follow in its footsteps. Better still, as corruption inhabits everything, it soon appears as a form of catharsis. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFHIP1_054_0013 (accès réservé) |