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Titre `ibThe Sound of Silence`/ib: Auditive Vergegenwärtigung und poetische Übersetzung in der zeitgenössischen Naturlyrik
Auteur Laura M. Reiling, Manuel Förderer
Mir@bel Revue Germanica
Numéro no 69, 2021/2 Littérature et environnement
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 181-198
Résumé Depuis quelques années, on constate une augmentation des métaphores auditives dans les publications sur le thème de la perte de biodiversité. Sur la base de l'image du "printemps silencieux" inventée par Rachel Carson, les publications actuelles parlent du "silence de la nature" ou du "silence du monde". Le diagnostic de l'extinction des espèces est associé au constat que les contours des paysages sonores se déplacent. La poésie contemporaine de la nature, en tant qu'expression d'une stratégie d'économie de l'attention, se tourne vers l'esthétisation de la faune afin de rendre visible(s) et audible(s) le(s) silence(s). L'accent est mis sur la transmission poétique du chant des oiseaux, que cet article examine au travers des poèmes de Robert Macfarlane, Henning Ziebritzki, Mikael Vogel, Norbert Hummelt, Wulf Kirsten et Gerhard Falkner. Sont ainsi interrogés les procédés esthétiques par lesquels on tente de faire entrer la disparition de la faune dans le domaine du perceptible.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais There has been a significant increase in the use of auditive metaphors in recent publications on biodiversity loss, which speak, in reference to Rachel Carson's popular phrase of an impending „silent spring“, of a „silencing of nature“ or even of a „silencing of the world.“ In these cases, the widely diagnosed ongoing extinction of species is linked to the observation that the contours of modern soundscapes are shifting. Contemporary German nature poems in particular turn to the idea of Aesthetics as Aisthetics, i.e. as a form of sensual perception. They do so not only in order to raise attention to the dramatic situation of ecological devastation, but also to make the extratextual silence accessible through textual representation. The silence and that which is silenced are thereby made audible to the reader of the poem. This article focuses mainly on how poems by Robert Macfarlane, Henning Ziebritzki, Mikael Vogel, Norbert Hummelt, Wulf Kirsten, and Gerhard Falkner address this issue and how they transfer the diminishing of the fauna into the realm of sensual perception by means of stylistic devices.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GERMA_069_0181