Titre | Turistificación, renovación urbana y ecología política: contestaciones en tres ciudades de la costa ecuatoriana | |
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Auteur | Alejandra Bonilla Mena, Johanna Rodríguez, Manuel Bayón, Stalin Alvarado, Canela Cadena, Gustavo Durán, Vanessa Bone | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 97, 2021 Repenser la nature dans les villes latino-américaines | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Repenser la nature dans les villes latino-américaines Partie I - Appropriation de la nature et production des espaces résidentiels |
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Page | 39-65 | |
Résumé |
L'essor du tourisme international a encouragé, dans les différentes villes de l'Équateur, de nouveaux plans et de nouvelles politiques publiques pour s'adapter à ce modèle. Ainsi, sont apparus au cœur de la ville de nouveaux espaces de qualité environnementale : des espaces de plage pour les loisirs, des mangroves pour la promenade ou de nouveaux parcs comme forme de revalorisation. La rénovation de certaines zones pour l'arrivée des touristes, précédemment considérées comme des espaces non aménageables, occupés par les classes populaires, implique un déplacement forcé avec différents degrés de violence. Afin d'atténuer les contradictions sociales de cette violence, les décideurs aménagent des espaces de logement social en dehors des limites de la ville sur des espaces naturels, générant une perte de centralité et d'accès à la ville. La rénovation urbaine d'Esmeraldas, de Portoviejo et de Guayaquil écologise les politiques des zones du centre-ville et approfondit la périurbanisation dévastatrice par le logement social, en réordonnant la spatialisation des classes sociales dans la ville. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The arrival of international tourism has promoted new plans and public policies in different cities of Ecuador to adapt to this model. Consequently new environmental quality spaces have emerged within the city: beaches for leisure, mangrove areas for walks and new parks are all examples of this. The 'renovation' prior to the arrival of tourists that is undergone by areas previously considered as undeveloped spaces inhabited by low-income families necessitates the forceful displacement of populations with different degrees of violence. To mitigate the social contradictions of this violence, decision makers enable the creation of social interest housing spaces in natural spaces beyond the city limits, thus generating a loss of centrality and hindering access to the city. The urban renewal of Esmeraldas, Portoviejo and Guayaquil ecologizes the development policies in central areas, leads to extensive and devastating peri-urbanization through the construction of social housing, and produces a new order of the spatialization of social classes in each of these cities. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/cal/13099 |