Titre | Le système minimaliste de critique sociale de Roy Andersson | |
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Auteur | Aymeric Pantet | |
Revue | Nordiques | |
Numéro | no 41, automne 2021 Le bonheur nordique | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Résumé |
Analysant la Trilogie des vivants et Pour l'éternité de Roy Andersson, cet article propose un tour d'horizon sur l'état de la recherche au sujet de cet auteur de cinéma nordique et une exploration de ses principes cinématographiques — qu'il appelle « l'image complexe » — pour expliciter son ancrage dans une esthétique minimaliste spécifique à la constellation cinématographique nordique contemporaine. Cela permet de mettre en valeur le système filmique du cinéaste en tant qu'il établit une fonction de critique sociale propre au cinéma. Cette dernière est montrée comme se développant autour de la reconnaissance comme idéal normatif et une dénonciation de la réification de la société suédoise moderne. Ces notions, comprises à l'aune de la philosophie sociale, soulignent l'articulation que l'œuvre d'Andersson fait entre une empathie émergeant d'un onirisme trivial ou une culpabilité existentielle et une contemplation désengagée du monde et d'autrui. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Examining Roy Andersson's Trilogy of the Living and About Endlessness, this paper provides an overview of the state of research about this Nordic film auteur and an exploration of his cinematic principles – what he calls the "complex image" – to underline his anchoring in a minimalist aesthetic specific to the contemporary Nordic film constellation. This makes it possible to highlight the filmmaker's filmic system insofar as it establishes a function of social criticism specific to cinema. The latter is shown to hinge on recognition as a normative ideal and a denunciation of the reification of modern Swedish society. These notions, understood in the light of social philosophy, underline the articulation that Andersson's work makes between an empathy emerging from a trivial dreaminessor an existential guilt and a disengaged contemplation of the world and of others. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/nordiques/2322 |