Titre | Identités migrantes : genre, blanchité et britannicité dans le Hong Kong postcolonial | |
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Auteur | Pauline Leonard, Julia Chardavoine | |
Revue | Critique internationale | |
Numéro | no 95, avril-juin 2022 Blanchité et migrations vers les outre‐mer | |
Rubrique / Thématique | Thema. Blanchité et migrations vers les outre-mer |
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Page | 86-108 | |
Résumé |
J'explore la façon dont les femmes britanniques expatriées à Hong Kong en période postcoloniale ont recours aux notions de nationalité, de blanchité et de genre dans la construction et la manifestation de leurs identités. Devenue colonie britannique au milieu du
xixe siècle, Hong Kong a été rétrocédée à la Chine en 1997, pour être ensuite constituée en
« région administrative spéciale ». Aujourd'hui, les rouages administratifs de l'Empire disparaissent et emportent avec eux les conceptions de la race et de la nationalité. C'est donc
l'occasion pour les Britanniques blancs de réviser les discours et les subjectivités de la blanchité, mais ils le font de manière hétérogène. Dans une perspective poststructuraliste féministe, je montre comment quatre migrantes britanniques manifestent leur britannicité et
leur blanchité genrées dans ce paysage en mutation. Les modèles de positionnement sont
différents et variés, chacune d'elles ayant plus ou moins recours à ces notions pour redéfinir
ou remettre en question la mémoire des relations établies par l'impérialisme. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper explores the ways in which notions of nationality, whiteness and gender are
drawn upon by British expatriate women in the construction and performance of their
identities in post-colonial Hong Kong. A British colony since the mid-nineteenth century,
Hong Kong was returned to China in the 1997 handover to become a “Special Administrative Region”. Now, as the administrative workings of empire are receding, so too are the
expectations about race and nationality which went with them. For the white British, the
opportunities to reconfigure discourses and subjectivities of whiteness are there, although
the findings of this research reveals the unevenness of take-up. The paper draws on a broad
feminist poststructuralist approach to reveal the ways in which four British women migrants
position themselves in the changing landscape. The approach shows that there are important patterns of difference and diversity between the women in the way they perform
gendered Britishness and whiteness, and in the extent to which these patterns are used to
redefine or challenge the memory of relations established through imperialism. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CRII_095_0088 (accès réservé) |