Titre | Multilinguisme et dénominations des minorités dans les rapports annuels d'Amnesty International : communauté LGBTi et personnes déplacées | |
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Auteur | Stefano Vicari, Anna Giaufret | |
Revue | Mots. Les langages du politique | |
Numéro | no 128, mars 2022 Le multilinguisme dans les organisations internationales | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 105-124 | |
Résumé |
Dans cette étude, nous analyserons les rapports annuels d'Amnesty International 2016/17, 2017/18 et 2019, dans leurs versions anglaise, française et italienne (deux langues stratégiques, une tactique), afin de montrer les stratégies discursives déployées par Amnesty International dans les différentes langues pour affirmer la nécessité de respect des droits humains fondamentaux et les périls qui guettent leur existence même dans les contextes où l'ONG opère. À la suite d'une présentation générale de ces stratégies discursives et argumentatives dans les trois langues, nous nous pencherons plus dans le détail sur celles utilisées pour nommer (ou ne pas nommer, en poursuivant en cela une stratégie de généralisation, suivant différents moyens selon la langue utilisée) certaines minorités ethniques, religieuses et sociales considérées comme « vulnérables » (Abbas et al., 2019) et dont cette organisation se propose de sauvegarder les droits fondamentaux.Nous nous proposons donc de montrer comment ces nominations et expressions circulent dans les discours traduits, à savoir, leurs cooccurrences, leurs cotextes, leurs emplois et les éventuels écarts de sens entre les différentes versions des rapports. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In this study, we will analyse Amnesty International's 2016/17, 2017/18 and 2019 annual reports in their English, French and Italian versions (two strategic languages, one tactical), to show the discursive strategies deployed by Amnesty International in the different languages to affirm the need for respect for fundamental human rights and the perils that threaten their very existence in the contexts where the NGO operates. Following a general presentation of these discursive and argumentative strategies in the three languages, we will look in more detail at those used to name (or not to name, in pursuit of a strategy of generalisation, using different means depending on the language used) certain ethnic, religious and social minorities considered “vulnerable” (Abbas et al., 2019) and whose fundamental rights this organisation aims to safeguard.We therefore propose to show how these names and expressions are conveyed in the translated discourses, namely, their co-occurrences, their co-texts, their uses and possible discrepancies in meaning between the different versions of the reports. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MOTS_128_0105 (accès réservé) |