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Titre Le multilinguisme de l'Organisation des Nations unies
Auteur Marie-Josée de Saint Robert
Mir@bel Revue Mots. Les langages du politique
Numéro no 128, mars 2022 Le multilinguisme dans les organisations internationales
Rubrique / Thématique
Réflexions de terrain
Page 127-147
Résumé L'objet de cet article est d'analyser la politique linguistique de l'ONU, telle que définie en 1946, ainsi que les principaux obstacles rencontrés depuis lors pour la mettre en œuvre. Sont principalement décrits les efforts des États membres et du secrétaire général pour parvenir à la parité linguistique entre les deux langues de travail du Secrétariat que sont l'anglais et le français, et entre les six langues officielles des autres organes principaux des Nations unies, tels que l'Assemblée générale, à savoir l'anglais, l'arabe, le chinois, l'espagnol, le français et le russe. Leurs récents efforts en vue de l'intégration systématique du multilinguisme dans les activités de l'Organisation se sont traduits par la multiplication du nombre de langues employées au Secrétariat pour entendre et servir les peuples du monde, au point qu'un terme tel que « omnilinguisme » semble mieux rendre compte que « multilinguisme » de ce nouvel aspect de la politique linguistique de l'Organisation.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This paper analyses the United Nations linguistic policy defined in 1946 and the main obstacles encountered in implementing it since then. The emphasis is placed on how Member States and the Secretary-General devised ways of reaching linguistic parity between the two working languages of the Secretariat, English and French, and the six official languages, Arabic, Chinese, English, French, Russian and Spanish, of the other main organs of the United Nations, e.g. the General Assembly. It shows also how their most recent attempt at applying multilingualism to all United Nations activities increases to a large extent the number of languages used in the Secretariat so as to hear and serve the peoples of the world, to the point that the term “omnilingualism” seems more appropriate than “multilingualism” to denote this new aspect of its language policy.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MOTS_128_0127 (accès réservé)