Titre | Retour sur une lecture de jeunesse des thèses sur la philosophie de l'histoire | |
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Auteur | Hélène Strohl | |
Revue | Sociétés | |
Numéro | no 155, 2022/1 Walter Benjamin Vol. 2 | |
Rubrique / Thématique | Walter Benjamin Vol. 2 |
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Page | 113-118 | |
Résumé |
En 1971 paraît en France le premier recueil de textes de Walter Benjamin. L'auteure de cet article, alors très jeune étudiante en histoire et proche des idées de l'ultra-gauche allemande commente les « Thèses sur la philosophie de l'histoire » dans une longue introduction à une traduction d'un militant ultra-gauche allemand, Otto Rühle (1924). À l'époque, elle lit cet essai comme un hymne nostalgique célébrant les vaincus de l'histoire, les conseillistes allemands, les anarchistes espagnols. Mais n'est-ce pas la notion même de révolution, de prise de pouvoir qui génère la tristesse ? celle qui empêcha Walter Benjamin de repartir à l'assaut de la frontière espagnole pour un nouvel exil ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In 1971, the first collection of Walter Benjamin's texts was published in France. The author of this article, then a very young history student and close to the ideas of the German far-left, comments on the "Theses on the Philosophy of History" in a long introduction to a translation by a German far-left activist, Otto Rühle (1924). At the time, she read this essay as a nostalgic hymn celebrating the defeated of history: German councilists and Spanish anarchists. But isn't it the very notion of revolution, of the taking of power, that generates sadness? The very notion that prevented Walter Benjamin from setting off across the Spanish border for a new exile? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOC_155_0113 (accès réservé) |