Titre | Les gauchistes et la question de la participation dans les universités | |
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Auteur | Philippe Buton | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 37, janvier-avril 2019 Les oppositions aux réformes éducatives de l'après-Mai 1968 | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Si la gauche parlementaire accepte de participer à la gestion des universités, prévue par la loi Edgar Faure de 1968, la totalité de l'extrême gauche le refuse mais pas toujours pour les mêmes raisons. Certains considèrent la loi comme réformiste, tandis que d'autres la perçoivent comme réactionnaire, voire fasciste. Mais cette condamnation de la loi renvoie également à trois autres éléments : la vision gauchiste de la lutte des classes, de la démocratie et, enfin, de l'Université elle-même. En dernière instance, le comportement majoritaire des groupes gauchistes témoigne de la croyance dans la rapide venue de l'échéance révolutionnaire. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
While the parliamentary left agreed to participate in running universities as provided by the Edgar Faure law of 1968, the entirety of the far left refused to do so, albeit not always for the same reasons. Some saw the law as reformist in spirit while others perceived it as reactionary and even fascist. But three other elements also informed these condemnations of the law: the leftist vision of class struggle, democracy and, finally, the university itself. In the last analysis, the majority behavior of leftist groups reflected their belief in the imminence of revolution. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/histoirepolitique/4335 |