Titre | Les associations écologiques en Tunisie : lacunes, obstacles et défis. Étude sur l'impact de la société civile dans le monde arabe | |
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Auteur | Abdmouleh Ridha | |
Revue | Pensée Plurielle | |
Numéro | no 17, 2008 Travail social : formations et dynamiques identitaires | |
Rubrique / Thématique | Paroles diverses |
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Page | 139-157 | |
Résumé |
Les associations environnementales locales ne jouissent pas d'une grande popularité auprès du public. L'approche distante, le manque d'implication dans le quotidien de la population, les actions conjoncturelles et limitées, la tendance vers la bureaucratie, l'élitisme et le sectarisme sont autant de facteurs qui justifient le mécontentement du public à l'égard de ces associations. À cela s'ajoute leur rapport ambigu avec le pouvoir politique, qui donne l'impression que l'action associative est dépourvue d'autonomie et d'efficacité, et incapable de concrétiser sa spécificité. L'idée importante est que les critiques et le mécontentement manifestés par le public expriment moins une mise en question de ces associations qu'une prise de conscience des enjeux écologiques accompagnés d'un désir et d'une volonté d'adhésion à cet élan collectif ainsi qu'une attente quelquefois exagérée envers ces instances. Vues ainsi, les critiques à l'encontre de ces associations traduisent une véritable demande sociale adressée à ces instances et une incapacité de ces dernières à y faire face. Un tel constat montre le décalage entre la légitimité juridique dont ces associations bénéficient et leur légitimité sociale qui reflète leur manque d'enracinement dans la réalité sociale et culturelle du pays. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
It's inevitable to note that local environmental associations do not have a big popularity. The distant approach towards population, the lack of involvement in the daily life of people, circumstantial and limited actions, tendency to bureaucracy, elitism and sectarianism are factors that justify the public's dissatisfaction with regard to these associations. Added to that, it's ambiguous and not enough distant relation from the political power, which gives the feeling that these associations are deprived of their autonomy and effectiveness. What matters is that this criticism and this dissatisfaction express not only putting these associations' ecological stake and desire and willingness to (participate) take part in this collective and especially associative elk. From that point, critics against these associations express a real social request addressed to these authorities and shows the inability of them to answer is such a report shows the gap between the legal legitimacy the associations are benefiting from and their social legitimacy which reflects that they are not well rooted in their country's social and cultural realty. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PP_017_0139 (accès réservé) |