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Titre Le syndrome de confort dans le travail social : De l'acteur au système : malaise et difficulté de l'action collective
Auteur José Pinilla
Mir@bel Revue Pensée Plurielle
Numéro no 19, 2008 La recherche participative dans le champ du travail social. Aspects épistémologiques
Page 105-112
Résumé Au fil de mes vingt-cinq ans de vie professionnelle dans le travail social, à la fois dans le milieu associatif et le secteur public, j'ai observé certaines dérives dans les pratiques et les comportements de certains professionnels. Une manière de s'installer dans une certaine forme de routine peu compatible avec la souplesse relationnelle et cognitive nécessaire dans cette profession de l'humain. Une de mes étudiantes écrivait dans son mémoire : « À force de remplir les papiers on “fonctionne” et on a tendance à oublier le côté humain du travail social. » Sur base d'une approche empirique, j'ai été amené à déterminer trois formes spécifiques de syndrome : le glandeur, le technocrate, et le couillon. Sans oublier de situer l'acteur dans le système auquel il participe.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais In my 25-year-old professional life in social work, in the community environment as well as in the public sector, I have observed some professionals drifting away in their practices and behaviours. They somehow settled in a form of routine that is not really compatible with the relational and cognitive flexibility which is necessary in this profession of the human. One of my students wrote in her dissertation: “By filling papers, we ‘function' and tend to forget the human side of social work [...]” On the basis of an empirical approach, I have determined three specific forms of syndroms: the layabout, the technocrat, and the idiot, and situated the actor in the system in which he takes part.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PP_019_0105