Titre | Konformismus und Kritik in Margarethe von Trottas Hannah Arendt (2012) | |
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Auteur | Katharina Fürholzer | |
Revue | Germanica | |
Numéro | no 70, 2022/1 Fictions biographiques dans la littérature, les romans graphiques et le cinéma des années 1990 à aujourd'hui | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 83-96 | |
Résumé |
La fiction biographique de la réalisatrice allemande Margarethe von Trotta, Hannah Arendt (2012), est dédiée à l'une des penseuses les plus importantes et, en même temps, les plus controversées de l'après-guerre et à sa théorie de la « banalité du mal » développée dans ses comptes rendus sur le procès contre le criminel de guerre Adolf Eichmann. Mon approche du film de von Trotta, qui repose avant tout sur un close viewing, est guidée par mon intérêt pour sa mise en scène spécifique de comportements (anti-)conformistes. À cet égard, je postule que la confrontation entre un conformisme inconsidéré et la pensée critique d'Arendt devient manifeste dans la représentation du personnage de la philosophe en tant que juge observateur (et ce dans une analogie métaphorique avec le leitmotiv du procès). Cette notion est renforcée, au niveau de la réception, par un travail de mise en abyme par lequel le spectateur, à travers le mélange de séquences historiques et fictives, joue le rôle d'observateur, invité à prendre position par rapport au procès Eichmann et à la pensée d'Arendt. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Margarethe von Trotta's biographical fiction Hannah Arendt (2012) is dedicated to one of the most influential and at the same time most controversial thinkers of the post-war period and her theory of the ‘banality of evil' developed in reports about the trial against the Holocaust perpetrator Adolf Eichmann. My approach to von Trotta's movie, which is primarily based on a close viewing, is guided by my interest in its specific staging of (anti-)conformist behavior. In this regard, I postulate that the filmic juxtaposition of thoughtless conformism and critical thinking becomes, above others, manifest – in metaphorical correspondence to the film's leitmotif of the trial – in the character drawing of Arendt as an observing judge. As I would argue, this notion is reinforced by a mise en abyme at the level of reception, in the sense that the generic blending of historical footage and fictionalized events forces the audience into the role of an observer, asked to decide a verdict on both Eichmann's trial and Arendt's thoughts. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GERMA_070_0083 |