Titre | Dissolution par divorce d'un mariage bigame conclu à l'étranger : (Civ. 1re, 17 novembre 2021, n° 20-19.420, F-B, D. 2022. 389, note F. Jault-Seseke ; ibid. 764, obs. J.-J. Lemouland et D. Vigneau ; JDI 2022, comm. 2, J. Guillaumé ; D. actu., 23 nov. 2021, obs. F. Mélin ; Dr. fam. 2022, comm. 25, obs. C. Bois-Farinaud et M. Poncet ; JCP 2021, 1290, obs. C. Reitzer) - Cour de cassation (1re civ.), 17 novembre 2021, n° 20-19.420 | |
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Auteur | Elise Ralser | |
Revue | Revue critique de droit international privé | |
Numéro | no 2, avril-juin 2022 | |
Rubrique / Thématique | Jurisprudence |
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Page | 418-430 | |
Résumé |
Il résulte de [l'article 3 du code civil], d'une part, qu'en matière de droits indisponibles, il incombe au juge français de mettre en œuvre les règles de conflit de lois et de rechercher le droit désigné par cette règle, d'autre part, que les conditions de fond du mariage sont régies par la loi personnelle de chacun des époux (§ 4).
Ne donne pas de base légale à sa décision la cour d'appel qui, pour déclarer irrecevable une requête en divorce, retient que le mariage entaché de bigamie n'a pas d'existence légale, alors qu'elle aurait dû rechercher si la loi personnelle des époux, dont elle avait constaté qu'ils étaient tous deux libyens, n'autorisait pas la bigamie (§ 5 et 6). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RCDIP_222_0418 (accès réservé) |