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Titre Enseignement, recherche, poïésis
Auteur Kyle Conway
Mir@bel Revue Communication
Numéro vol. 39, no 1, 2022
Rubrique / Thématique
Articles
Résumé Avant de parler d'une manière d'écrire la recherche autrement, l'auteur identifie la nature de la recherche à écrire. Il met en cause une distinction trop souvent tenue pour acquise, à savoir celle entre la recherche et l'enseignement et qui dissimule des liens importants entre ces deux tâches. Un cours se dénature en perdant sa qualité événementielle au moment où il est transformé en texte et que son contenu est fixé. C'est le premier paradoxe. Le deuxième se rapporte à ce contenu. En tant que flux de signes, ce contenu est trop dynamique pour nos outils analytiques conventionnels. Le troisième paradoxe porte sur cette fixité : malgré tout, elle n'empêche pas le cours-comme-texte de redevenir événement. C'est à ce moment que le potentiel de l'enseignement-comme-recherche se réalise pleinement. Ces analyses permettent de revisiter les deux premiers paradoxes avant d'en arriver au troisième dans la conclusion, où l'auteur décrit comment un cours-comme-texte redevient un événement
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In this paper, the author presents a different approach to research writing by first looking at the nature of the research being written. He calls into question a distinction all too often taken for granted, namely that between research and teaching, to shed light on the important links between the two. The experiential aspect of a course suffers the moment it is written down and the content set in stone. That is the first paradox. The second relates to the content itself. A course's content is a stream of signs too dynamic for our conventional analytical tools. The third paradox concerns this setting-in-stone, which, no matter what, does not stop the course-as-text from becoming an experience once more. This is where the potential of teaching-as-research is fully realized. These analyses revisit the first two paradoxes before tackling the third in the conclusion, where the author describes how a course-as-text can become an event to be experienced once again.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/communication/15574