Titre | Bill and Ed's Big Adventure: Cold Warriors, William Fulbright and Right-Wing Propaganda in the US Military, 1961-62 | |
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Auteur | Giles Scott-Smith | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 35, mai-août 2018 Cold Warriors : propagande, culture et guerre froide | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Cet article analyse un épisode célèbre du début des années 1960, lorsque le Sénateur J. William Fulbright, alors président du comité sur les relations internationales au Sénat, a enquêté sur les activités de propagande anticommuniste des « ultras » de droite dans l'armée américaine. L'épisode sert à examiner le phénomène des cold warriors', ces figures qui ont associé toute leur identité politique au « combat » de la guerre froide. Une figure particulière s'est rapidement démarquée, illustrant la paranoïa qui inquiétait tant Fulbright : le général de division Edwin Walker. La dispute entre Fulbright et Walker (et leurs sympathisants au Congrès) n'était pas un moindre épisode politique, puisqu'il a bientôt impliqué le président Kennedy et son secrétaire de la Défense Robert McNamara, qui ont témoigné devant le comité d'enquête au Sénat. Il a aussi marqué la confrontation entre une position orthodoxe antisoviétique et une nouvelle vision du monde, incertaine mais plus flexible, celle de la Détente. Le cas de Walker illustre le débat et le fossé grandissant au sein de la politique et de la société américaines entre ceux qui considéraient la guerre froide comme une lutte acharnée jusqu'à la fin, et ceux qui étaient prêts à accepter l'existence de l'Union soviétique au nom d'une stable Détente. En s'appuyant sur le travail d'Anders Stephenson, cet article explore les grandes implications politiques de la dispute Fulbright-Walker dans le contexte des dynamiques changeantes de la guerre froide.Fulbright (J. William), anticommunisme, propaganda, cold warrior Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article analyses a notorious episode of the early 1960s when Senator J. William Fulbright, then Chair of the Senate Foreign Relations Committee, investigated the anti-communist propaganda activities of right-wing ‘ultras' in the US military. The episode is used to investigate the phenomenon of ‘cold warriors', those figures who associated their entire political identity with the ‘fighting' of the Cold War. One particular figure soon stood out as epitomizing the anti-communist paranoia that so worried Fulbright: Major General Edwin Walker. The contest between Fulbright and Walker (and their supporters in Congress) was not a political side-show, since it soon involved President Kennedy and saw Defense Secretary Robert McNamara testifying before a Senate investigative committee. It also marked a contest between an orthodox anti-Soviet position and the new, uncertain but more flexible world-view to be known as Détente. The Walker case encapsulated the debate and the widening divide in US politics and society between those who saw the Cold War as a do-or-die struggle to the bitter end, and those who were willing to accept the existence of the Soviet Union for the sake of a stable Détente. By drawing on the work of Anders Stephanson, this article explores the broader political ramifications of the Fulbright-Walker contest in the context of the changing dynamics of the Cold War. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/histoirepolitique/6598 |