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Titre Poto-Poto, 1946-1960s. Frictions narratives, assignations esthétiques
Auteur Aline Pighin
Mir@bel Revue Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie
Numéro no 34, 2022 Tous les musées du monde
Rubrique / Thématique
Varia
Page 164-182
Résumé L'histoire de l'« Atelier d'art africain » de Poto-Poto débute en 1946, mais son officialisation en 1951 en tant que « Centre d'art africain » semble avoir éclipsé ses premières années d'existence. Son nom depuis le début des années 1960, « École de peinture de Poto-Poto », tend à se substituer aux précédents sur l'ensemble de la période, et produit une continuité discursive et esthétique artificielle entre les deux premières générations d'artistes qui ont fréquenté ou gravité autour du centre d'art jusqu'à la fin de la décennie 1960 et les suivantes, dont la scène actuelle qui occupe toujours les lieux — continuité qui entretient un flou narratif aux airs de récit national positiviste. Cet article propose de réfléchir aux matériaux disponibles pour réordonner le flou. Il interroge en creux la possibilité de réécrire une histoire des arts parcellaire dont les acteurs — leurs œuvres, leurs voix — sont absents.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The history of the African Art Studio of Poto-Poto started in 1946, but was only made official in 1951 when it was named African Art Center, which seems to have outshone its first years of existence. Its name since the start of the 1960s, école de peinture de Poto-Poto, tends to replace the previous ones through that period and provides a discursive continuity and artificial esthetics between the first two generations of artists who have frequented or have gravitated around the art center until the end of the 1960s, and the next decades, up to the current stage–a continuity that maintains a narrative blur that looks like a positive national account. This article reflects on the material available to reorganize that blur. It implicitly questions the possibility of rewriting a fragmented history of arts whose actors—their works, their voices—would be absent.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/gradhiva/6543