Titre | Bisexualité, travestisme et transsexualité : de quelle sexualité parle-t-on ? | |
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Auteur | Nicolas Zdanowicz, Carole Jassogne | |
Revue | Cahiers de psychologie clinique | |
Numéro | no 59, 2022/2 Osons le genre | |
Rubrique / Thématique | Ouvertures |
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Page | 81-99 | |
Résumé |
Thème : en clinique le nombre de jeunes qui se définissent comme bisexuels, comme travestis ou qui s'interrogent sur l'intérêt d'une intervention chirurgicale de réassignation de genre semble augmenter. Nous nous interrogeons tant sur la réalité épidémiologique de ce phénomène que sur la continuité de ces sexualités ainsi que sur la construction de l'identité sexuée. Méthode : Revue de la littérature sur Pubmed, Scopus, Cairn Info. Résultats : Même s'il y a un effet de mode LGBT qui augmenterait le nombre de bisexuels, travestis et transsexuels, le nombre d'hétérosexuels reste largement majoritaire. Il y a une continuité entre ces sexualités et, s'il existe des arguments pour parler d'une fragilité psychopathologique, rien ne prouve aujourd'hui un lien direct. Une sexualité bi, travesti et trans nait encore toujours d'une histoire originale. Ces sexualités sont plus qu'une déclaration, elles sont une façon de se construire qui change l'érotisation du corps. Si elles peuvent mener à « un plus d'amour », c'est au risque d'un manque de reconnaissance des différences entre femmes et hommes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Theme: In clinical practice, there is a continually increasing number of young people who define themselves as bisexual, as transvestites, or who are considering gender reassignment surgery. We examine both the epidemiological reality of this phenomenon and the continuity of these sexualities as well as the construction of gender identity. Method: Literature review on Pubmed, Scopus, and Cairn info. Results: Even though there is a current LGBT trend that might increase the number of bisexuals, transvestites, and transsexuals, heterosexuals remain the majority. Despite the continuity between these sexualities and the arguments underlying the thesis of psychopathological fragility, nothing today validates the existence of a direct link. Bi, transvestite, and trans sexualities stem from an original biography. These sexualities are more than a statement, they are a way of constructing oneself that changes the eroticization of the body. While they can lead to “more than love,” it is at the risk of a lack of differentiating between women and men. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPC_059_0081 (accès réservé) |