Titre | L'armée algérienne face à la revendication d'un « État civil, non-militaire » | |
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Auteur | Massensen Cherbi | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 122, automne 2022 Pouvoir des armées, armées au pouvoir | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Pouvoir des armées, armées au pouvoir |
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Page | 77-98 | |
Résumé |
À partir du printemps 2019, dans le contexte du « Hirak »
algérien, le refus du chef d'État-major, le général Ahmed Gaïd
Salah, d'accéder à une transition démocratique au-delà de la
Constitution autoritaire en vigueur, fit émerger la revendication
d'un « État civil, non-militaire », corollaire de celle de
« souveraineté populaire ». Si ce slogan tire ses racines au plus
profond de la guerre d'Algérie, il n'en fut pas moins diabolisé
par les autorités militaires, jusqu'à consacrer l'armée en tant que
gardienne des « intérêts vitaux et stratégiques du pays » (art. 30,
al. 4), à l'occasion de la révision constitutionnelle de 2020, soit la
négation même de l'une des revendications majeures du Hirak. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
From the spring of 2019, in the context of the Algerian “Hirak”,
the refusal of the Chief of Staff, General Ahmed Gaïd Salah, to
accept a democratic transition beyond the current authoritarian
Constitution, led to the emergence of the demand for a “civilian,
non-military state”, a corollary of that of “popular sovereignty”.
Although this slogan has its roots deep in the Algerian war, it was
nonetheless demonised by the military authorities, to the point of
consecrating the army as the guardian of the “vital and strategic
interests of the country” (art. 30, para. 4), on the occasion of the
constitutional amendment of 2020, in other words, the very
negation of one of the Hirak's major claims. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_122_0078 (accès réservé) |