Titre | Se costumer : des comédiens entre vie privée et exercice professionnel | |
---|---|---|
Auteur | Philippe Bourdin | |
Revue | Annales historiques de la Révolution française | |
Numéro | no 409, juillet-septembre 2022 Apparences, politique et Révolution | |
Rubrique / Thématique | Articles |
|
Page | 65-91 | |
Résumé |
Pour créer l'illusion, les comédiens doivent d'abord compter sur leurs propres garde-robes. Seuls les théâtres principaux permettent de les compléter par les richesses de leurs magasins. La Révolution voit aboutir en partie un débat du siècle sur l'historicité et la vraisemblance des costumes, tout en continuant à proposer des stéréotypes pour représenter l'étranger. Elle impose brièvement sur scène, d'abord pour les comédiens les plus engagés au service de leurs nouveaux droits civiques, les cocardes, les tenues du quotidien, l'image du sans-culotte. Mais les inventaires après décès, ceux des magasins de costumes nous prouvent que les mutations vestimentaires portées par la décennie demeurent marginales sur scène. La rapidité des événements, les problèmes financiers des troupes et des artistes, la prédominance des reprises sur les pièces nouvelles en sont autant d'explications. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
To create an illusion, actors had to rely first on their own wardrobes. And it was only the largest theaters, with their own rich collections, that could furnish additional accoutrements. The Revolution was to see the end, in part, of a century-long debate on the historicity and verisimilitude of costumes, while continuing to propose stereotypes to represent the foreigner. This was manifested on the stage, first among those actors most committed to the new civic rights, by the display of cockades, the use of ordinary clothes, the image of the sans-culotte. Yet the examination of death inventories, those detailing the available stock contained in costume shops, demonstrates that the variations in clothing worn on stage during the Revolutionary decade remained fairly minor. The pace of events, the financial problems of acting troupes and artists, the predominance of repeat performances compared with new plays are so many explanations for this phenomenon. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AHRF_409_0065 (accès réservé) |