Contenu de l'article

Titre Suzanne Dehelly au cinéma, actrice excentrique : une figure originale et novatrice du cinéma français des années trente
Auteur Marie Cadalanu
Mir@bel Revue Genre en séries : cinéma, télévision, médias
Numéro no 12-13, 2022 Genre et comédie : stars, performances, personnages
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé Le cinéma classique français s'est largement construit, à côté des vedettes, autour d'acteurs de second rôle. Notre contribution se concentre sur le cas de Suzanne Dehelly au cinéma. Par le biais d'une étude du jeu de l'actrice, nous montrons comment, jouant de son physique atypique et d'un jeu d'actrice hérité du comique fantaisiste, elle propose une persona féminine originale. Nous nous penchons sur trois films dans lesquels la persona loufoque de l'actrice est mise au service de la peinture de personnages de femmes originaux et novateurs. Dans La crise est finie (Robert Siodmak, 1934), elle est le mentor et la protectrice de la jeune première Nicole (Danielle Darrieux). Débrouillarde, elle sauve également à plusieurs reprises la troupe de comédiens mis en difficulté par la crise. Dans La Reine des resquilleuses (Max Glass et Marco de Gastyne, 1936), elle interprète le rôle de travesti à la fois cocasse et à la portée sociale discrète, de Victorine, une chômeuse qui parvient à trouver un emploi de laveur de voitures en devenant Victor. Dans La Brigade en jupons (Jean de Limur, 1936), elle interprète une femme policière.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The classical French cinema was built, aside from some major stars, upon supporting character actors. We focus here on Suzanne Dehelly, in order to underline how her unconventional looks and her acting, inherited from the « comique fantaisiste », offer an unusual, groundbreaking feminine persona. We concentrate on three representative films, in which she plays the female lead and where the madcap acting of the actress significantly serves unconventional and innovative characters : La crise est finie (Robert Siodmak, 1934), La Reine des resquilleuses (Max Glass et Marco de Gastyne, 1936) et La Brigade en jupons (Jean de Limur, 1936).
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/ges/2734