Titre | Les gentils losers du cinéma français des années 1970 : entre triomphe de l'homme doux et police du genre | |
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Auteur | Hélène Fiche | |
Revue | Genre en séries : cinéma, télévision, médias | |
Numéro | no 12-13, 2022 Genre et comédie : stars, performances, personnages | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Le cinéma populaire français des années 1970 est marqué par le retour en force d'un type social masculin comique, le « gentil loser », qui connaît un succès récurrent au box-office, jusqu'au milieu des années 1980. Porté par une nouvelle génération d'acteurs comiques, ce personnage se caractérise par son défaut de virilité, sa maladresse, sa malchance et son manque de recul sur lui-même. Cet article se propose d'explorer l'usage comique de cette masculinité subalterne et la nature du rire qu'elle suscite, en lien avec son contexte de production, celui d'un essor en France du mouvement féministe et d'un questionnement croissant des normes genrées. Il établira pour cela certaines distinctions entre les persona de Pierre Richard et de Michel Blanc, deux acteurs qui ont incarné des « gentils losers » de manière répétée et durable tout au cours de la période. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The French cinematic landscape of the 1970s is marked by the repeated occurrence of the comical masculine character of the “nice loser”, which encounters a repeated box office success until the mid-1980s. This social type, embodied by a new generation of comic actors, is characterized by its lack of virility, its clumsiness, its misfortune and its lack of self-awareness. This paper aims to explore the comical use of this subaltern masculinity and the meanings of the laughter triggered by its misfortunes, while situating those in the French context of the 1970s, in relation with the rise of the Women's movement and a growing questioning of gender roles. In order to do that, a few important distinctions between Pierre Richard and Michel Blanc's persona will be established, as they both built their careers on the systematic embodiment of “nice losers”. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/ges/3149 |