Titre | Sur le déni de qualification juridique du corps vivant | |
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Auteur | Naomi Omeonga wa Kayembe | |
Revue | Droit et cultures | |
Numéro | no 82, octobre 2021 Le corps en droit | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Le corps en droit. |
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Résumé |
Il y a bientôt trente ans déjà, dans son essai à propos du corps (L'affaire de la main volée : Une histoire juridique du corps, Seuil, 1993), le Professeur Baud (1943-2010), éminent historien du droit soutient, qu'au « XIXe siècle, la désincarnation du droit semble être enfin devenue le grand œuvre du droit civil ». Le corps de l'homme a vu en particulier sa définition juridique soigneusement niée depuis l'avènement du Code civil. En dépit de ses régulières convulsions déclenchées par le non-dit de l'appartenance du corps humain à la personne qu'il incarne, la position de principe du droit n'a pas fléchi. Nous tenterons d'étudier les mécanismes et la portée du déni de qualification juridique du corps de l'homme en vie, dans la science juridique contemporaine. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Almost thirty years ago, in his essay about the body (L'affaire de la main volée : Une histoire juridique du corps, Seuil, 1993), Professor Baud (1943-2010), an eminent historian of law, argued that in the "nineteenth century, the disembodiment of law seems to have finally become the great work of civil law. The body of man has seen in particular its legal definition carefully denied since the advent of the Civil Code. Despite the regular convulsions triggered by the unspoken fact that the human body belongs to the person it embodies, the principled position of the law has not wavered. We will attempt to study the mechanisms and the scope of the denial of legal qualification of the living human body in contemporary legal science. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/droitcultures/7552 |