Titre | Peut-on parler d'une hiérarchie des critères de la qualité de l'eau potable ? | |
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Auteur | Philippe Hartemann | |
Revue | Responsabilité et environnement | |
Numéro | no 63, juillet 2011 L'eau potable | |
Page | 55-62 | |
Résumé |
Les progrès réalisés repoussent toujours plus loin les limites des méthodes d'analyse ; ainsi, de plus en plus de molécules ou de micro-organismes indésirables sont mis en évidence dans les ressources en eau, et même dans l'eau potable après traitement.La démarche d'évaluation des risques et l'application du principe de prévention ont toujours guidé les travaux des instances (OMS, Union européenne, niveau national) en charge de l'élaboration de la réglementation applicable en la matière. Ainsi, il a toujours été tenu compte des données de la science pour argumenter les critères de qualité pris en compte pour la définition d'une norme de potabilité toujours plus précise au regard de ses dérogations éventuelles et de la « dureté » de l'application tant de ces critères (obligatoires) que des référentiels de qualité.S'il n'y a pas de hiérarchisation entre les critères de qualité (tous doivent être respectés simultanément), il y a, de facto, une hiérarchisation des paramètres de qualité de l'eau puisque certains de ces paramètres ne justifient pas, en termes de danger ou de risque, leur inscription sur la liste des critères de qualité obligatoires. En revanche, cela s'accompagne de la mise en place, dans le cadre des Water Safety Plans, d'une démarche d'évaluation des dangers et des risques au niveau de la ressource en eau, de façon à bien dimensionner tant la protection de cette dernière que la filière de traitement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Can we rank the criteria used for the quality of drinking water ? The progress already accomplished shifts the limits of our methods of analysis. For instance, more and more unwanted molecules or microorganisms are detected in water, even after purification for drinking. The assessment of these risks and the application of the principle of prevention have always lain at the center of the work done by the authorities in charge of drafting regulations at the World Health Organization and at the national and EU levels. Scientific data have always been used in debates about the criteria for designing ever more accurate standards for drinking water. They also enter into discussions about possible exemptions and about the problems of applying compulsory criteria and technical specifications about water quality. Although the compulsory criteria related to quality are not ranked (since all of them are to be met), the parameters are ranked de facto since some of them do not entail a danger or risk sufficient for making them obligatory. Water safety plans contain procedures for assessing the dangers and risks so as to quantify the protection of water resources and the whole supply line. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RE_063_0055 |