Titre | La résilience : de quoi, à quoi et pour quoi ? | |
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Auteur | Michel Juffé | |
Revue | Responsabilité et environnement | |
Numéro | no 72, octobre 2012 La résilience : plus qu'une mode ? | |
Rubrique / Thématique | La résilience : plus qu'une mode ? |
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Page | 7-11 | |
Résumé |
Le terme « résilient » est trop souvent employé comme un qualificatif s'appliquant à tout. Ainsi, pour bien se porter, il suffirait à une personne, une institution, un territoire, une entreprise... d'être résilient(e).Or, une entité, quelle qu'elle soit, ne peut être résiliente, c'est-à-dire résister à des chocs, qu'en fonction de ce qu'elle estime nécessaire ou digne d'être préservé de possibles détériorations ou destructions.Encore faut-il, après avoir procédé à cette estimation, identifier précisément les sources de danger et mobiliser les moyens d'y faire face, sinon il ne reste que des effets d'annonce ou de l'autosatisfaction à bon marché.D'où, dans chaque cas particulier, l'utilité de se poser les trois questions suivantes : résilience... de quoi ? pour quoi ? à quoi ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Resilience of, to and for what ?“Resilient” is too often used as a qualifier applied to anything : to be fit, a person, institution, land or firm needs but be resilient. However an entity of whatever sort can be resilient – or shock-resistant – only as a function of what it deems necessary or worth preserving from eventual deterioration or destruction. A precondition for this is to precisely identify the sources of danger and mobilize the means for coping, lest the word “resilient” merely amount to media hype or a cheap form of self-satisfaction. In each case, three questions should be asked : resilience... of what ? for what ? to what ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RE_072_0007 |