Titre | Patrimoines national et mondial : de l'objet au territoire | |
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Auteur | Alain Marinos | |
Revue | Responsabilité et environnement | |
Numéro | no 74, avril 2014 À qui appartiennent les territoires ? | |
Rubrique / Thématique | À qui appartiennent les territoires ? |
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Page | 37-42 | |
Résumé |
Que constate-t-on aujourd'hui ? Plus notre société avance dans la globalité, plus la tradition et le patrimoine suscitent l'intérêt. Les succès s'obtiennent à différents niveaux : attachement à la qualité de l'environnement bâti, croissance du tourisme culturel... jusqu'aux diverses formes de manifestations identitaires. L'étendue de ces succès nourris par un intérêt de plus en plus fort des populations, conduit progressivement à regarder au-delà des objets pour considérer la valeur patrimoniale des territoires.Or, dans le contexte législatif et règlementaire actuel, l'essor de la demande patrimoniale se traduit principalement par un besoin accru de « protection » et de « labellisation », qui ne cesse de gagner du terrain au point de concerner aujourd'hui les deux tiers des communes françaises. Les outils de protection et de labellisation conçus au XIXe siècle et au XXe siècle sont-ils toujours adaptés aux besoins d'aujourd'hui ?Dans ce domaine, le rôle de l'État reste fondamental ; sa responsabilité repose, depuis la Révolution française, sur le concept de « patrimoine commun de la Nation », concept né dans la mouvance des « Droits de l'homme et du citoyen ». Devons-nous aujourd'hui changer nos modes de protection et de labellisation ? Mais en faisant cela ne risquons-nous pas d'ouvrir la boîte de Pandore ? Telle est la question que nous développerons dans cet article afin de mettre en perspective les réponses susceptibles d'y être apportées. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
National and planetary heritages : From things to territories The more our society advances in the process of globalization, the more traditions and heritages arouse interest at various levels : concern for the quality of the constructed environment, the growth of tourism... and even manifestations of a sense of identity. Given the population's growing interest, we are led to look beyond “things” and envision the “territory” as a heritage. Given current legislation and regulations, the upsurge in this demand for a heritage is mainly reflected in the ever growing need for “protection” and “labels”, which now concerns two-thirds of French communes. Are the means designed in the 19th and 20th centuries in response to these needs adapted to current demands ? The state's role is still fundamental in this domain. Since the French Revolution, its responsibility has been grounded on the concept of the “nation's common legacy”, which emerged in the context of the “Declaration on the Rights of Man and of Citizens”. Should we now change the measures related to protection and labeling ? Might doing this not be tantamount to opening Pandora's box ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RE_074_0037 |