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Titre Les implications des positionnements cognitifs et éthiques pour les stratégies climatiques nationales
Auteur Olivier Godard
Mir@bel Revue Responsabilité et environnement
Numéro no 77, janvier 2015 Quel accord international sur le climat en 2015 ?
Rubrique / Thématique
Contexte général
Page 39-44
Résumé Quel que soit le mode de négociation internationale sur le climat qui sera adopté, le résultat de celle-ci reflétera le consentement de chaque pays. Il dépendra de la manière dont ces pays pensent l'articulation de leurs choix, d'une part, avec les enjeux mondiaux du changement climatique et, d'autre part, avec les actions de chacun des autres. La combinaison des dimensions cognitive et éthique détermine jusqu'où un État situe sa propre responsabilité et son propre engagement en matière de maîtrise de ses émissions de gaz d'ici à 2050. En supposant une politique calée sur l'évaluation des dommages climatiques qu'elle produira, le tableau des positionnements qu'un pays peut adopter (et de leurs conséquences) est ici traduit sous la forme de valeurs à reconnaître pour le taux d'actualisation et pour l'évitement de l'émission d'une tonne de CO2. L'objectif du Facteur 4 en 2050 n'apparaît se justifier que pour les pays qui adoptent une position « universaliste » ou une version forte d'« altruisme cosmopolitique », des choix qui devront se traduire par un taux d'actualisation n'excédant pas 3,25 % et par une valeur tutélaire du CO2 évité supérieure à 52 euros la tonne en 2010.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The implications of cognitive and ethical positions for national climate strategies
Regardless of the sort of international negotiations on the climate, the results will reflect each country's consent, and hinge on how each country articulates its choices with worldwide climate-related issues and with other countries' actions. The combination of the cognitive and ethical dimensions determines how much a country feels responsible and how much of a commitment it will make for controlling greenhouse gas emissions by 2050. Assuming that policies will be based on an assessment of the damage wrought by climate change, a table of the positions that countries might adopt (and of their consequences) is transposed into a set of values to be assigned to discount coefficients and to the avoidance of emitting a ton of CO2. The “factor 4” objective in 2050 turns out to be justified only for countries that adopt a “universalistic” position or a strong version of “cosmopolitical altruism” — choices that lead to a discount rate of no more than 3,25% and to a reference value for the quantity of CO2 avoided of more than 52 euros per ton in 2010.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RE1_077_0039