Titre | Paris, je t'aime ! Quand la finance épouse les objectifs climatiques | |
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Auteur | Stéphane Voisin, Julie Raynaud, Peter Tankov | |
Revue | Responsabilité et environnement | |
Numéro | no 102, avril 2021 Quelle finance pour une économie durable ? | |
Rubrique / Thématique | Les entreprises |
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Page | 85-89 | |
Résumé |
Facteur-clé du succès de l'Accord de Paris et de sa mise en œuvre, le concept d'alignement fait référence à des méthodes utilisées par un nombre croissant d'institutions financières pour évaluer la compatibilité de leurs portefeuilles avec les objectifs de cet accord. Censées informer les investisseurs et les particuliers sur la performance climatique de leur épargne, ces démarches sont sujettes à caution en raison des nombreuses variantes dans les hypothèses sous-jacentes et du cumul d'incertitudes qui peuvent en affecter le calcul et le résultat, comme l'analyse l'étude de l'ILB Alignement Cookbook. Peu comparables, ces méthodes peuvent être utilisées à des fins de communication pour exprimer la cohérence d'une stratégie de gestion avec un engagement climatique et informer de « la température implicite » d'un portefeuille, mais elles ne sont pas aptes à servir d'indicateurs dans la gestion du risque climatique. Les allégations d'impact positif qui les accompagnent parfois sont également discutables, même si la dynamique d'alignement, adoptée à une grande échelle, peut conduire à décarboner l'économie réelle, ce qui est précisément l'objectif qui lui est assigné dans l'Accord de Paris. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
A key factor for the success of the Paris Agreement and its application is ‟alignment”, a concept referring to the methods that a growing number of financial institutions use to evaluate the compatibility of their portfolios with the Agreement's objectives. Intended for informing investors and individuals about the ‟climate performance” of their investments and savings, these methods should be handled prudently given the many variants of the underlying hypotheses and a cumulation of uncertainty (which can affect calculations and results, as shown in the ILB Alignment Cookbook). These not very comparable methods can be used for the purpose of communications (about the coherence of a managerial strategy that makes a climate commitment or about a portfolio's ‟implicit temperature”), but they are not fit as indicators for managing climate risks. The accompanying claims about a positive impact are subject to discussion, even if the dynamics of ‟alignment” on a large scale may lead to decarbonizing the real economy. This is precisely the objective assigned to it in the Paris Agreement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RE1_102_0085 (accès réservé) |