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Titre Le combat des « jeunes conservateurs » contre la République de Weimar
Auteur Michel Grunewald
Mir@bel Revue Revue d'Allemagne
Numéro Tome 54, N° 2, juillet-décembre 2022 Quelle démocratie ? La réflexion sur la crise, la modernisation et les limites de la démocratie en Allemagne et en France pendant l'entre-deux-guerres | Allemagne, 30 ans après : de l'unification à l'unité ?
Rubrique / Thématique
Quelle démocratie ? La réflexion sur la crise, la modernisation et les limites de la démocratie en Allemagne et en France pendant l'entre-deux-guerres
Page 335-346
Résumé Les « jeunes conservateurs » allemands tels Moeller van den Bruck (1876-1925) ou Edgar Julius Jung (1894-1934) formèrent dès le début des années 1920 une « opposition fondamentale » à la jeune république née après la défaite du Reich wilhelmien. Hostiles à toutes formes de partis, organisés souvent en « clubs », soutenus par les milieux d'affaires et les anciennes élites, ils déployèrent à travers leur presse et leurs manifestes une idéologie qu'on peut résumer à trois aspects principaux : leur refus radical du libéralisme et de tout État démocratique, leur combat pour instaurer un État autoritaire et leur option pour une économie corporatiste, autogérée et dont un État stratège exercerait la tutelle. Comme toutes les forces de droite qui avaient espéré s'allier à Hitler, à partir de 1934, les « jeunes conservateurs » furent placés devant une alternative très simple : s'intégrer au nouveau Reich ou se taire.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais As early as the 1920s, the German “Young Conservatives” like Moeller van den Bruck (1876-1925) or Edgar Julius Jung (1894-1934) set up a “fundamental opposition” to the young republic established after the defeat of the Wilhelmine Reich. Hostile to all types of party, organized like clubs, their major support came from the business world and former elites. Their press and manifestoes gave voice to an ideology marked by three major aspects: the staunch refusal of liberalism and any form of democratic State, the struggle for the creation of an authoritative State and the choice of a self-directed corporate economy controlled by a strategist State. Like all the other right-wing movements that had hoped to ally with Hitler, after 1934 the “Young Conservatives” had to face a simple alternative: join the new Reich or remain silent.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/allemagne/3208