Titre | Les deux cultures de la science, ou les limites du positivisme | |
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Auteur | Irving Louis Horowitz | |
Revue | Revue internationale des sciences sociales | |
Numéro | no 181, septembre 2004 Les villes géantes | |
Rubrique / Thématique | Tribune libre |
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Page | 481 | |
Résumé |
Au XIXe siècle, la science était associée au progrès. Cet optimisme a suscité en retour une méfiance durable à l'égard de la science de la part de toutes les élites. Pourtant, ces réserves n'ont rien à voir avec l'opposition traditionnelle entre les sciences dures et les sciences humaines. Au contraire, elles participent d'un conflit au sein de la culture scientifique elle-même. Au regard de l'approche positiviste, la connaissance va avec la certitude. Le pouvoir destructeur des sciences modernes a bouleversé, y compris dans les sociétés démocratiques, les fondements épistémiques de la pratique scientifique et favorisé l'émergence d'une conception différente (et précieuse) de la relation entre science et société. Cette conception est à la base d'un certain nombre de recommandations politiques et appelle de nouveaux champs d'investigation. Dans un contexte démocratique, il est à la fois philosophiquement fragile et pragmatiquement indispensable de considérer la connaissance scientifique comme indéterminée d'un point de vue éthique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISS_181_0481 |