Titre | Conciliation entre vies professionnelle et familiale et renoncements à l'enfant | |
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Auteur | Gilbert Cette, Nicolas Dromel et Dominique Méda | |
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 92, janvier 2005 Revue de l'OFCE n°92 | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Europe Chronique de la mondialisation |
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Page | 263 | |
Résumé |
La question des liens entre taux d'activité féminin et fécondité a fait l'objet de débats controversés. La présente analyse vise la question des renoncements à l'enfant à partir des réponses à une enquête IPSOS-Chronopost réalisée en 2003 auprès d'environ 1 000 salariés. L'étude s'efforce de prendre en compte simultanément de multiples variables renseignées par l'enquête, pour évaluer l'influence « toutes choses égales par ailleurs » de chacune d'entre elles via l'estimation de modèles logistiques.
Les résultats de l'analyse sont les suivants : les catégories qui connaîtraient le plus fréquemment les renoncements à l'enfant du fait de l'organisation de leur vie professionnelle, ou qui ressentiraient le plus fréquemment que les enfants sont un frein à la carrière professionnelle sont les jeunes, sans doute parce qu'ils sont confrontés au choix initial de leur type d'investissement ; les femmes, sans doute parce que ce sont elles qui assument la plus grosse part des tâches domestiques et familiales ; et les salariés sans enfant, sans doute du fait qu'ils sont nombreux à appréhender les difficultés de conciliation associées à la présence d'un enfant. Plus la catégorie professionnelle est élevée, et plus les salariés se déclareraient concernés par ces difficultés, sans doute parce que les potentialités de carrière sont croissantes avec la catégorie professionnelle ; mais, simultanément, une forte contrainte financière semblerait apparaître, les salariés renonçant d'autant moins à l'enfant que leur revenu est élevé. Une plus grande visibilité des horaires de travail et un temps de travail choisi plutôt que contraint paraîtraient modérer les difficultés de conciliation et pourraient atténuer en conséquence les renoncements. Enfin, parmi les salariés avec enfant(s), ceux qui signaleraient que l'organisation de la vie professionnelle influence le nombre ou le moment d'avoir des enfants, ou ceux qui signaleraient que la présence d'enfant(s) freine leur carrière professionnelle, auraient plus souvent que les autres le sentiment d'une inadaptation à leur mode de vie des rythmes de vacances ou des horaires d'ouverture des établissements scolaires. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper focuses on child renunciations factors, investigating the answers of nearly 1000 employees to a 2003 IPSOS-Chronopost survey. Numerous variables are taken into account simultaneously, evaluating their “caeteris paribus” influence through logistic models estimations. In a nutshell, people who frequently declare child renunciations or delayed conception moments because of working-life organisation, or feel children as a brake for career would be young people, women, without children. The higher the professional class, the more employees declare being concerned with these difficulties. Nevertheless, a finance constraint seems to hold : the higher their income, the less employees declare child renunciations. A better working-schedules visibility and a chosen working-time would moderate these difficulties. Parents declaring « renunciations » would more often face bad-adaptations of holiday-school rhythms with their life. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_092_0263 |