Titre | La peine et la perte chez Adam Smith : Une psychologie morale du deuil | |
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Auteur | Claire Etchegaray | |
Revue | Archives de philosophie | |
Numéro | tome 86, no1, janvier-mars 2023 Philosophie, psychologie, psychanalyse | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 167-188 | |
Résumé |
Adam Smith qualifie de selfish l'expérience affective du deuil qui prend en anglais le nom de grief. D'après Patrick Frierson, Smith a pourtant bien conscience que nous sommes peinés par la perte d'un être qui avait à nos yeux une valeur intrinsèque et non une simple valeur instrumentale. Mais alors, pourquoi qualifier la peine de selfish ? Pour répondre, nous mettons en regard la conception de Smith et l'approche de Lord Kames sur la peine. Puis nous expliquons pourquoi cette selfishness n'empêche pas la peine d'être moralement approuvée. Enfin, nous montrons que Smith en vient à proposer une délicate psychodynamique du deuil. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Adam Smith says that grief is a “selfish” passion. Yet according to Patrick Frierson, Smith acknowledges that we experience grief upon losing a person who, in our eyes, has intrinsic value and not simply instrumental value. Why, then, qualify grief as “selfish”? Our answer is drawn from a comparison between two notions of grief, that of Smith and Lord Kames. We then explain why grief, although selfish, may be morally approved. Finally we show that Smith gives an outstanding account of the grieving process and we compare Smith and the Stoics on this matter. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=APHI_861_0167 (accès réservé) |