Titre | Outils, perspectives et limites du partenariat turco-centrasiatique | |
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Auteur | Michaël Levystone | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 124, printemps 2023 Caucase-Asie centrale : cet au-delà moyen-oriental | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Caucase-Asie centrale : cet au-delà moyen-oriental |
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Page | 117-128 | |
Résumé |
En 1991, les indépendances des républiques d'Asie
centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et
Turkménistan) provoquent un regain d'intérêt de la Turquie pour
la région. Ankara se concentre alors sur la promotion de son soft
power et le développement de ses échanges commerciaux avec
ces pays, avant d'y ajouter un axe de coopération sécuritaire à
la faveur de la victoire de son allié militaire, l'Azerbaïdjan, face à
l'Arménie dans la deuxième guerre du Haut-Karabakh en 2020.
La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine le 24 février 2022
produit un effet démultiplicateur sur l'ensemble des synergies
turco-centrasiatiques, sans pour autant lever tous les obstacles
à la concrétisation d'un leadership turc en Asie centrale. La
question se pose de savoir si la Turquie fait d'ores et déjà figure,
en Asie centrale, de puissance stabilisatrice à l'égal, voire même
en remplacement de la Russie, dont la réputation est entachée
par son invasion du territoire ukrainien. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In 1991, the independence of the Central Asian republics
(Kazakhstan, Kyrgyzstan, Uzbekistan, Tajikistan, andTurkmenistan)
provoked a renewed interest of Turkey in the region. Ankara then
focused on promoting its soft power and developing its trade
with these countries, before adding a new area of cooperation
(hard power) as of the victory of Azerbaijan, Turkey's military
ally, against Armenia in the second Nagorno-Karabakh war
in 2020. Russia's war in Ukraine on February 24th, 2022 has had
a multiplier effect on Turkish-Central Asian partnerships, but has
not removed all obstacles to the realisation of Turkish leadership
in Central Asia. The question arises as to whether Turkey is
already a stabilising power in Central Asia on a par with, or even
replacing, Russia, whose reputation has been tarnished by its
invasion of the Ukrainian territory. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_124_0119 (accès réservé) |